Le processus est simple : un sérum nutritif tenu secret, ajouté à un cocktail à base de nutriments d’origine végétale et d’un pigment fluorescent que la fleur coupée absorbe naturellement à travers sa tige. Les pigments présents dans le sérum marquent les cellules des pétales et des feuilles. En quelques heures, sous l’effet d’une source de lumière noire, les fleurs s’illuminent de l’intérieur et pendant plusieurs semaines. Chaque pétale émet 3 watts et éclaire comme par magie.
Aujourd’hui, le procédé fonctionne sur les fleurs à pétales blancs qui diffusent de magnifiques dégradés de couleurs, variant du violet au bleu/vert et en font ressortir les motifs et nervures habituellement invisibles à l’œil nu.
Et après…
Les équipes de Sophie Hombert travaillent activement sur la durabilité des plantes. Le but : stabiliser, faire durer dans le temps les fleurs coupées. Et si les fleurs pouvaient vivre sans eau pendant plusieurs mois !
A plus long terme, les biologistes de la société Aglaé projettent de transposer cette découverte aux plantes et aux arbres plantés en terre et inventer un nouvel éclairage public 100 % végétal, sans électricité et sans pollution. La start-up envisage de réaliser des veilleuses végétales, des murs végétaux lumineux, ou encore des espaces extérieurs, comme des jardins nocturnes à l’image du film Avatar !
Une innovation franchement lumineuse qui s’inscrit dans le développement durable et l’environnement.