Sur les chemins de France, vers Saint Jacques de Compostelle

    Le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle est un pèlerinage catholique dont le but est d’atteindre le tombeau attribué à l’apôtre saint Jacques le Majeur, situé dans la crypte de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle en Galice (Espagne).

    Il existe quatre villes françaises officielles de départ des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle : Arles, Le Puy, Tours et Vézelay. Ceux-ci se rejoignent à Saint-Jean-Pied-de-Port pour former le « camino francés » qui mène à Saint Jacques. Cet itinéraire est inscrit, depuis 1993, au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il fait partie également des Itinéraires culturels européens (ICE), label créé par le Conseil de l’Europe pour promouvoir une culture européenne commune.

    Au début du XIIe siècle, l’infrastructure du Camino francés est créée. Au fil des événements et du temps, certains voyageurs, après l’intégration au XIIIe siècle de l’Alava et du Guipuscoa au royaume de Castille, franchissent la Bidassoa à Irun et rejoignent Burgos par Tolosa, San Adrián et Vitoria-Gasteiz ; d’autres suivent la route côtière (le Camino del norte), coupée d’obstacles naturels et mal équipée. Mais le Camino francés reste cette grande voie de communication du nord de l’Espagne.

    En 1977, la publication du livre Priez pour nous à Compostelle rencontre un grand succès en librairie et relance l’intérêt autour de ce chemin de randonnée.

    En août 1989, le pape Jean-Paul II, organise les IVème JMJ à Saint-Jacques, et invite les chrétiens et les Européens à faire le pèlerinage jacquaire. Le nombre de pèlerins reçus à Saint-Jacques connait depuis cette date une croissance rapide.

    Aujourd’hui, avec un nombre de pèlerins annuels dépassant les 170 000 (en 2015), français comme étrangers, et un taux de croissance de près de 10% par an, le pèlerinage devient un enjeu commercial et financier pour toutes les villes situées sur son parcours. On observe une augmentation croissante du nombre de gites, auberges et restaurants sur tout le tracé du Camino francès. Cette hausse de fréquentation ne se limite pas à ce chemin, mais s’étend à toutes les routes de pèlerinage menant à Santiago.

    On vous souhaite franchement bonne route !

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