Et si la solution pour résister à la pression se trouvait dans les sports zen ? Philippe a bien compris les principes et les bienfaits de renouer en douceur avec son corps, apprendre à lâcher prise et à se relaxer tout en raffermissant son corps. Il s’est inspiré des techniques de différents sports pour inventer …le KAYOSHI
Kayoshi : Késaco ?
C’est une méthode dont la force et l’originalité sont « de se muscler en s’assouplissant et de s’assouplir en se musclant »
Dès son plus jeune âge, le français Philippe Darchis-Dorléans s’est passionné pour les arts martiaux et le karaté. Sa source d’inspiration ? les films de Bruce Lee et la BD Docteur Justice dans la revue Pif Gadget qu’il lit en boucle.
Il pratique le karaté et le yoga avec assiduité pendant de nombreuses années et s’intéresse au Shiatsu et à la médecine chinoise.
A la demande d’un élève, qui souhaitait pratiquer ces 3 disciplines sportives, il a mis au point des exercices spécifiques, s’inspirant du karaté, du yoga, de la médecine chinoise et de techniques d’improvisation en danse.
C’est ainsi qu’en 2009 a été créée, tout en souplesse et tonicité, une nouvelle discipline appelée le kayoshi. Franchement malin et ingénieux, 3 syllabes pour 3 disciplines : KA : Karaté, YO : Yoga et SHI : Shiatsu.
On s’inspire du karaté, pour augmenter sa tonicité corporelle. On fait appel à l’explosion énergétique avec un travail d’ancrage au sol et coordination (techniques pieds/poings).
On s’inspire du yoga pour travailler les assouplissements, avec les asanas (postures physiques), flexions, techniques d’assouplissement et les pranayamas (techniques de respiration), respiration par une narine, rétention du souffle.
Avec le shiatsu, on va apprendre à se relaxer, se détendre profondément et durablement pour réguler l’énergie.
Comment se déroule une séance de kayoshi ?
En guise d’échauffement, on commence par des étirements dynamiques, des mouvements d’ondulation du corps pour faire travailler les vertèbres. Ensuite des exercices yin-yang, des enchaînements de mouvements très lents et rapides pour travailler différentes amplitudes énergétiques. Puis, des torsions pour travailler les différentes zones de force du corps.
En deuxième partie, on exécute quelques enchaînements courts de karaté, sans partenaire et sans perspective de combat, juste pour travailler l’explosivité musculaire.
Enfin, pendant un quart d’heure on aborde les techniques élémentaires de shiatsu, un travail en binôme avec un donneur et un receveur.
Aujourd’hui, le kayoshi se pratique essentiellement en région parisienne et récemment dans le Médoc. En 2013, a été créé un dérivé appelé Kayoshi thérapeutique destiné aux personnes atteintes de maladies chroniques. Il est alors pratiqué avec la collaboration d’une équipe médicale pluridisciplinaire.
Et parce que c’est un sport 100% français, il se pratique en tee-shirt blanc avec un logo rouge et short bleu !
Meriem Dagenais