Les patrons français, champions de…

Les patrons français s'exportent bin

…l’exportation !

Les exemples actuels de patrons français tenant une position de choix au sommet de la pyramide de groupes étrangers ne manquent pas :

  • Didier Leroy, numéro 2 de Toyota et premier occidental à être nommé Vice-Président exécutif dans le groupe japonais
  • Yann Caillère, Président de Parques Reunidos, deuxième groupe européen des parcs de loisirs
  • Christophe Weber, Directeur Général de Takeda, premier laboratoire pharmaceutique japonais
  • Véronique Laury, DG de Kingfisher, le britannique leader européen du matériel de bricolage
  • Charles-Edouard Bouée, PDG du cabinet de conseil en stratégie allemand Roland Berger

Et ce n’est qu’un début, la liste étant encore longue…

Les cadres supérieurs et dirigeants tricolores sont très recherchés à l’étranger. Deux raisons principales à cela : la qualité de formation, qu’ils allient avec un véritable sens pratique acquis en France comme à l’international, au sein de groupes multinationaux.

Pour en savoir plus, lire l’article de Capital.

 

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J'ai 32 ans. Et cela fait maintenant plusieurs années que je peste contre nos gouvernants, de gauche comme de droite. Il est si désespérément visible que leur ambition personnelle outrepasse, pour la plupart et sans limite, la recherche de l'intérêt général qui devrait pourtant représenter leur graal. Comment pousser des réformes aussi nécessaires qu'impopulaires lorsque votre premier objectif est la réélection ? Comment imposer des évolutions courageuses lorsque vous devez en large partie votre ascension à une intelligentsia qui n'a pas intérêt à ce que les choses changent ? Comment comprendre la réalité économique du terrain et des 3,2 millions de PME que compte notre pays lorsque vous restez impuni à voter depuis trente ans des budgets en déficit ? Comment être compétitif lorsque les dépenses publiques représentent plus de 50% du PIB du pays ? Lorsque 2,3 actifs sur 10 sont des fonctionnaires à l'emploi protégé, à la productivité non encouragée ? Alors, plusieurs fois ces dernières années, je me suis dit : "au lieu de te plaindre, vas-y, sois positif, engage-toi et fais mieux qu'eux !" Mais je crains trop les compromissions à accepter, inévitables pour grimper rapidement les échelons. Je crains trop la maîtresse égoïste et totale qu'est la politique pour imposer cela à ma famille. Et pourtant, dans sa vocation même de service de la collectivité, quel beau métier cela doit être... FranchementBien est donc ma manière de m'engager. Bien en sécurité derrière un ordinateur, certes. Mais avec la volonté d'être utile. De présenter face à toutes les mauvaises nouvelles que nous voyons, entendons et lisons chaque jour sur la France, des analyses et anecdotes qui montrent que notre pays a des atouts pour avancer malgré tout dans la tempête.