Philippe Gabilliet est professeur de psychologie dans une grande école de management parisienne. Il est auteur et conférencier sur les thématiques de l’optimisme, de l’audace, de la confiance. Il s’est prêté au jeu de l’interview « Franchement Bien » lors du Festival des énergies positives à Paris.
Interview Video : Philippe Gabilliet
Lieu de tournage : Festival des Energies positives au Trianon à Paris.
Franchement Bien : « Bonjour Philippe Gabilliet, quels conseils donneriez-vous à nos lecteurs pour être optimiste ? »
Philippe Gabilliet : Dans le fond, pour être plus optimiste, la première des choses à faire est probablement de regarder, comme on dit, le verre à moitié plein. C’est-à-dire essayer de s’intéresser en priorité à ce qui va bien. Regarder d’abord ce qui est franchement bien : ça peut être dans la société, dans les relations aux autres…
Le fait de regarder ce qui va bien, va permettre de s’intéresser à tous les domaines sur lesquels on a des marges de manœuvre, sur lesquels on peut trouver des solutions. Ainsi, ça va permettre d’entretenir tout le monde dans l’idée qu’on a les moyens d’agir, qu’on peut inventer des solutions nouvelles, qu’on peut faire des choses.
On reste dans un univers d’actions. Celui ou celle qui, en permanence, est dans l’action finit tôt ou tard par se retrouver dans un mode optimiste et positif.
Franchement Bien : « A votre avis, sur quels atouts la France pourrait-elle miser pour être une nation optimiste ?
Philippe Gabilliet : La France n’est pas négative. Effectivement les Français ont tendance à critiquer le gouvernement, le pouvoir, etc… Mais quand on demande aux Français s’ils se sentent plutôt heureux, globalement quand on se compare aux autres pays européens, on se défend plutôt pas mal.
En revanche, ce qui est vrai, c’est que l’on a un pays où il y a une diversité de paysages, de terroirs qui est formidable. On reste, qu’on le veuille ou non, un pays riche.
Il y a des gens en difficulté, c’est incontestable. Mais on pourrait trouver un tas d’exemples : ce n’est jamais amusant d’être malade et vieux par exemple, mais tant qu’à être malade ou vieux, il vaut mieux l’être en France que dans la quasi-totalité des autres pays d’Europe. On a un système social qui est formidable, on a une grande richesse culturelle et je trouve quand même que globalement on tire plutôt bien notre épingle du jeu par rapport à tout un tas d’autres de nos amis européens.
Franchement Bien : « Question plus personnelle : quelle est votre spécialité française préférée ? »
Philippe Gabilliet : Ma spécialité française préférée…moi, je suis un gars du sud-ouest ! Donc je dirai le cassoulet, mais le vrai, celui qui est fait là-bas !
Merci Philippe !
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