Rencontre avec Cyrielle Hariel : journaliste d’impact

Cyrielle Hariel est journaliste d’impact. De son blog, jusqu’à Europe 1, elle alerte sur les risques environnementaux et met en lumière les solutions qu’elle rencontre en France ou dans le monde. Elle témoigne de sa passion dans une interview « Franchement Bien » pleine de bonne humeur !

Franchement Bien : Bonjour Cyrielle, pour nos lecteurs, peux-tu nous raconter qui tu es, et ce qui t’anime au quotidien ?

Cyrielle Hariel : C’est une grande question ! Je m’appelle Cyrielle Hariel, je suis journaliste d’impact, j’ai 31 ans et ça fait à peu près 4 ans que je remonte les solutions que je rencontre dans mon quotidien.

J’ai commencé avec mon simple blog en mars 2015. J’allais rencontrer les gens qui, en France, faisaient des choses franchement ultras bien. Au départ l’un des cofondateurs de Kiss Kiss Bank Bank, le financement participatif. C’est franchement bien quand des milliers de projets nationaux émergent, dans le sens « for good », qui mettent du sens ou qui répondent aux objectifs du développement durable.

J’ai pu rencontrer des solutions, des entrepreneurs sociaux qui militent pour un accès aux produits bio, locaux et sans emballage plastique dans nos régions françaises.

Ensuite, avec Ushuaïa TV, dans Ushuaïa le Mag, j’ai commencé à parler de Pierre Rabhi, qui est l’un des pionniers dans l’agro écologie sur le territoire Français, et à faire des portraits de personnes qui changent le monde, qui nous inspirent.

Ensuite, il y a eu Europe 1 l’année dernière dans l’émission Circuits Courts, qui parlait d’économie sociale et solidaire.

Plus récemment j’ai travaillé pour Yahoo, en lançant le Yahoo Green. Puis, je continue dans mon quotidien notamment via mes réseaux sociaux à faire émerger, notamment lors de mes voyages , toutes les pépites et les dangers en lien avec le climat. Les solutions qui se mettent en place à des milliers de kilomètres de chez nous et qui peuvent parfois nous inspirer pour le reproduire sur notre territoire. C’est franchement bien de voir que la France se bouge.C’est franchement bien de faire émerger des solutions comme sur votre média, félicitations !

« Franchement Bien : « Merci ! Et alors toutes ces bonnes idées que tu vas chercher à l’étranger, ce que tu vois, qu’est-ce tu en fais ? Tu es une sorte de porte-parole de toutes ces bonnes idées, de ces « makeurs » ?

Cyrielle Hariel : J’essaye en tout cas, lors de conférences TEDx, dans mon livre, ou dans des conférences sur le journalisme d’impact. C’est par exemple de dire dans n’importe quel pays où je me trouve quand je donne une conférence, même notamment en France « Vous connaissez Google ! Est-ce que vous connaissez Ecosia ? Sachez que quand vous faites une recherche sur internet chez vous, devant votre ordinateur, vous pouvez planter des arbres. Ce n’est pas la peine d’aller dehors de mettre les mains dans la terre (ce qui est génial de faire) mais sachez que vous pouvez le faire de chez vous et ça impacte le monde. »

Franchement Bien : « Et qu’aurais-tu à conseiller, à nous qui ne partons pas au bout du monde, pour contribuer positivement en France, à notre échelle ? »

Cyrielle Hariel : Il y a des milliers de choses à faire au quotidien ! Par exemple dès que l’on mange, on a le pouvoir. On a le pouvoir de choisir son aliment, de savoir si on prend une mangue qui vient de l’autre bout de la planète ou on prend un fruit de saison. Essayer de faire travailler nos commerçants locaux. Mais c’est également quand vous achetez des vêtements, est-ce que vous avez besoin d’avoir 10 t-shirts à 5 euros ou acheter un bon t-shirt Made in France une fois par an à 15 ou 25 euros, il fait travailler l’économie française, il est de bonne qualité, il est bon pour la planète, il est bon pour vous. Est-ce qu’on fait du co-voiturage, est-ce qu’on utilise parfois les transports en commun, est-ce qu’on prend plus le train que l’avion ? Enfin c’est des petites questions comme ça, on peut tous changer. C’est diminuer l’alimentation carnée aussi : un steak d’un kilo de viande de boeuf, c’est 16 000 litres d’eau et autant de céréales.

Quand on doit utiliser des pailles, essayons d’utiliser des pailles qui ne soient pas en plastique, mais en amidon de maïs, en inox, en verre, en paille, ou encore en pâte, ou même en carton. C’est des petits gestes comme ça qu’on peut tous faire au quotidien. Pour supporter notre économie locale, essayons d’acheter du Made in France bien évidemment, ça, c’est franchement bien ou encore essayons de diminuer le plastique dans notre quotidien.

Franchement Bien : « Merci Cyrielle ! »

Cyrielle Hariel : Merci Franchement Bien !

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