Des matériaux innovants antimicrobiens et made in France

tissus bactericides

La Peinture cuivrée, la toile à base de particules d’argent, le velours autonettoyant, autant de nouveaux matériaux mis au point par des sociétés françaises. Ils présentent d’intéressantes propriétés bactéricides ou virucides et limitent la propagation de maladies telles que le coronavirus ou d’autres pathologies contagieuses. De nombreuses usages sont déjà à l’étude.

La photocatalyse sur les tissus contre les maladies contagieuses

C’est à Caluire-et-Cuire près de Lyon, que la société Trajet Aunde a mis au point des tissus autonettoyants. Le textile traité à base de dioxyde de titane lui donne des pouvoirs supers résistants aux bactéries et aux virus grâce au principe de la photocatalyse (exposition naturelle ou artificielle au rayonnement UV).

Jérôme Blanc, président de Trajet Aunde explique, « Sans avoir besoin d’être lavé ou mouillé, le tissu élimine en une minute plus de 99,99 % de la charge virale ». Un dépistage réalisé en laboratoire a permis de démontrer que le coronavirus ne survit pas sur cette surface. 

Ce velours révolutionnaire et magique a déjà été installé sur les sièges de la ligne C du métro lyonnais. Une vingtaine de bus en île de France sont en cours d’équipement d’ici à fin juin.

Une toile biocide constituée de particules d’argent

L’argent possède également des propriétés permettant de lutter contre la propagation des microbes. C’est ce que confirme les travaux menés par Interis, l’Institut national de l’environnement et des risques.

La société Serge Ferrara a mis au point un tissu biocide conçu à base de particules d’argent actif. Le tissu peut recouvrir les poignées de porte, les bureaux ou encore du mobilier urbain. L’entreprise explique « avoir développé et breveté une technologie destinée à ses membranes composites pour réduire la charge virale des coronavirus ».

Concrètement, au contact de cette toile, la charge virale des coronavirus est réduite de 95 % en quinze minutes, et de 99,5 % après une heure.

Une peinture antivirale à base de cuivre

Parlons du cuivre, et de ses propriétés antivirales. Le Coronavirus survit 24h sur du carton, deux à trois jours sur du plastique ou de l’acier inoxydable. Mais au contact du cuivre, le virus n’est détectable que durant quatre heures.

La société héraultaise MetalSkin Medical a travaillé sur la production d’une peinture à base de cuivre, capable de détruire bactéries, virus et autres germes« Cette technologie est une peinture à froid antibactérienne formulée avec un alliage de cuivre à plus de 90% et des polymères, d’une épaisseur d’environ 200 micromètres », explique Stéphane Penari, fondateur la société.  Cette peinture élimine donc 99,97 % de bactéries.

Cocorico, la France à la pointe de l’innovation !

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